Les rejets sont composés principalement d’amphores ratées, ayant des défauts, mal cuites etc. et donc impropres à l’utilisation ; de céramiques (en très petites quantités) provenant de la consommation des occupants de la zone à l’époque romaine ; de couches de cendres, d’argiles rubéfiées et de briques provenant du nettoyage de fours et/ou de leur destruction. Ces fours étaient à proximité. Une de ces structures a été localisée sur le secteur 5 et il semble qu’une autre était située en bas du kôm du secteur 1 ; four qui a, semble-t-il, été détruit par l’implantation de la route asphaltée.
La fouille de la mission de 2013 s’est concentrée jusqu’à présent sur la partie sud du sondage. De très importantes couches de cendre contenant de nombreux fragments d’amphores (us 10025, 10029, 10030), ou des amphores presque complètes (us 10039, 10043) ont été mises en évidence dans cette partie du sondage. Nous avons pu repérer aussi des niveaux horizontaux et compactés indiquant des zones de circulation sur le kôm au moment de sa formation ainsi que des couches de briques probablement déversées plus au sud.
L'étude de l'ensemble de la stratigraphie à la fin de la mission permettra de comprendre la formation de ce kôm plus en détail. L’étude du matériel est en cours mais il semble similaire à ce qui a été vu au cours de la mission 2012 dans les niveaux supérieurs. Les amphores produites sont du type AE3 et du type AE4. L’atelier fonctionne durant la période impériale, plus précisément au IIe siècle ap. J.-C. Certains fragments de céramiques trouvés en petite quantité sur ce secteur confirment cette datation.
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